mardi 31 mai 2011

Affaire Natura 2000: des explications peu convaincantes du Ministre

Le chemin de croix de M. Lutgen

L’affaire Natura 2000 a fait l’objet d’une longue interpellation du ministre Lutgen, en Commission du Parlement wallon. En cause : la gestion erratique du dossier des zones qui peuvent être classées naturelles et bénéficier d’un cofinancement européen.
Après la découverte d’une modification sensible de la cartographie de ces zones, M. Lutgen n’a eu d’autre recours que de bloquer une procédure déjà en phase de lancement, un blocage qui non seulement met en péril les subsides européens mais risque encore de coûter cher au budget wallon. Pour se justifier, le Ministre CDh a rejeté la faute sur son Administration. Les mots ont été durs : « abus de pouvoir », « indélicatesse ».
Ses explications en Commission, le fait qu’il a présenté ses excuses « si des propos blessants ont été tenus », n’a pas vraiment convaincu. Willy Borsus a qualifié cette attitude de « courbes rentrantes ».
Le Président du Groupe MR au Parlement wallon a exprimé toutes ses craintes face à cette gestion désastreuse : « Je nourris les pires craintes quant au fait que la Région soit menacée par l'Europe de suspension totale ou partielle de son intervention dans le cofinancement. Par ailleurs, je maintiens que la Région wallonne ne pourra respecter l'échéance qu'elle a elle-même annoncée à l'Union européenne. Et je rappelle que ceci s'inscrit dans le contexte d'un certain nombre de directives européennes qui sont aujourd'hui non respectées par la Région wallonne en ce compris en matière environnementale et pour lesquelles il y a des procédures de contentieux annoncées ou engagées ».
Pour conclure, Willy Borsus a demandé que le Ministre procède à «une nouvelle consultation juridique qui vous indiquera les risques que la Région va affronter. Monsieur le Ministre, bonne chance. Bétonnez votre dossier sans quoi ceci n'est qu'une des étapes du chemin de croix de Natura 2000 en Région wallonne ».



L'interview de Willy Borsus.

lundi 30 mai 2011

Cafouillage Natura 2000 L'article paru sur le site du Soir

Natura 2000 : nuage politique

DE MUELENAERE,MICHEL

Vendredi 27 mai 2011
Environnement « Abus de pouvoir »

Les heurs et malheurs de Natura 2000 que nous détaillions dans nos éditions de ce 26 mai ont provoqué un petit séisme en Wallonie. Non seulement parce que la protection de l’environnement avec toutes les contraintes qu’elle implique est désormais loin d’être considérée comme une plaisanterie, mais aussi parce qu’il est rare d’entendre un ministre (Benoît Lutgen, CDH) s’en prendre avec une telle violence à son administration et accuser certains de ses fonctionnaires d’« abus de pouvoir ». Du côté de l’opposition libérale au parlement, on n’hésite pas à juger qu’il s’agit d’« une des crises les plus importantes de la législature ».

« La clarté sur ce gâchis »

Dans une lettre adressée à la présidente de l’assemblée, Willy Borsus, le chef du groupe MR, a réclamé la convocation d’une commission spéciale chargée de faire la lumière sur le dossier Natura 2000. « Il y a une rupture de la confiance, dit Borsus. Mais aussi un risque considérable de perdre les cofinancements européens si le dossier n’est pas bouclé en mars 2012 comme prévu ». Pour Borsus, il faut que le ministre vienne s’expliquer et que l’on fasse « la clarté sur ce gâchis ». Pour rappel, alors que la superficie initiale des 240 sites Natura 2000 avait été établie à 221.000 hectares, le travail de cartographie définitive des sites a révélé une image différente, amputée de 5.000 ha, mais augmentée de 12.000 ha de nouveaux sites. Certains propriétaires n’ayant découvert qu’ils étaient repris en zone Natura 2000 qu’à la veille du début de l’enquête publique.

Du côté libéral, on constate que lorsqu’il a fallu annoncer le lancement de l’enquête publique, le ministre a jugé bon d’envoyer aux communes un courrier signé de sa main, mais lorsqu’il s’est agi d’annoncer son report, la lettre était à l’en-tête de l’administration…

Chez Ecolo (majorité), on sent le malaise : « La nature, sa protection et la biodiversité ne méritent pas cette cacophonie et cet amateurisme », dit-on dans un communiqué tandis qu’un parlementaire juge « évident qu’il y a eu un gros problème de gestion de l’ensemble du dossier tant au niveau de l’administration que du cabinet ».

Pour le PS, le député Edmund Stoffels, « tout cela ne témoigne pas nécessairement d’une gestion planifiée, rigoureuse et correcte de ce dossier très sensible pour l’environnement et l’économie ». Pour lui, il faut s’en tenir à l’échéance « sans tomber la précipitation ». Reste que Stoffels dit s’étonner du moment choisi pour accélérer les choses. « En cette période, les agriculteurs ont d’autres choses à faire que de se plonger dans la paperasse d’une enquête publique ». Et de conclure : « Je me demande si au cours des années précédentes, il y a eu toujours une volonté de maîtriser le dossier correctement ». Le débat, lundi au parlement wallon, risque d’être agité.

dimanche 29 mai 2011

RTL Le débat de ce dimanche sur l'absentéisme dans la fonction publique wallonne

Willy Borsus était un des invités de "Controverse", ce dimanche 29 mai, sur RTL-Tvi. Cliquez sur le titre de ce message pour revoir l'émission.

mardi 24 mai 2011

Un hiver salé: Willy Borsus demande la paiement rapide des factures

Voici la question que Willy Borsus a posée au ministre Lutgen, en Commission du Parlement wallon.


QUESTION ORALE DE M. BORSUS A M. LUTGEN, MINISTRE DES TRAVAUX PUBLICS, DE L’AGRICULTURE, DE LA RURALITE, DE LA NATURE, DE LA FORET ET DU PATRIMOINE, SUR « LE COUT DES PRESTATIONS HIVERNALES »


M. Borsus (MR). –Monsieur le Ministre, pouvez-vous dès lors m’indiquer quel est le coût de l’ensemble des prestations hivernales fournies lors de cet hiver rude 2010-2011 ?

Monsieur le Ministre, avez-vous pu éviter un écueil fréquemment dénoncé dans ce parlement, pouvant honorer les factures dans un délai raisonnable c'est-à-dire les factures qui rempliraient toutes les conditions pour être honorées puisqu’on sait parfois que l’encours est considérable dans un certain nombre de situations ? J’espère que tout cela a pu être réglé à ce stade, cela fait aussi l’objet de ma question.

M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine. – Le coût global de l’hiver 2010-2011 a été de 41 275 335 euros. Le coût total des fondants chimiques a été de 6 219 977 euros pour un tonnage total sel sec, plus saumure de 99 353 tonnes. Cela fait environ 60 euros la tonne.

Il y a eu 477 agents du SPW qui ont participé au service d’hiver. Les prestations des entreprises privées ne sont pas exprimées en heures, mais bien en prestation, donc, en d’autres termes, en nombre de passages sur un circuit d’épandage-déneigement donné par journée. Le coût de ces prestations des entreprises privées a été de 25 748 661 euros.

En ce qui concerne les coûts de prestations du personnel du SPW, celui-ci a été de 8 425 580 euros auxquels viennent s’ajouter 881 156 euros d’utilisation de matériel roulant.

Concernant le paiement des factures, point effectivement sensible et vous avez raison, du service d’hiver aux entreprises privées, il faut distinguer deux éléments : il y a la SOFICO et le SPW. En effet, la SOFICO est pleinement responsable et compétente pour le réseau structurant pour les autoroutes et les routes régionales importantes. Donc, elle reçoit les factures qui correspondent à ses déneigements et au salage de ses routes : tout est payé dans les délais légaux au niveau de la SOFICO sans aucune difficulté.

Concernant l’administration, j’ai dû recourir à une réallocation budgétaire pour permettre qu’il y ait ces différents paiements. Dix millions ont déjà été payés, quatre millions sont toujours en attente et vont être payés sous peu. Il faut savoir qu’il y a des factures qui arrivent tard aussi, on est encore courant mars ou avril et il y a encore des factures correspondant à des prestations du mois de janvier qui nous parviennent, même si cette année-ci, c’est un peu moins vrai puisqu’on a eu un hiver qui s’est quand même terminé tôt. Il y a une amélioration certaine par rapport à l’année dernière dans les paiements.

Croyez bien que c’est une priorité au niveau du cabinet, les délais de l’ensemble des factures qui rentrent, l’approbation de celles-ci sur le niveau du SPW, le suivi. Il reste la difficulté du contentieux, ce qui est autre chose : je parle pour les entreprises et les factures qui ne seraient pas dans ce type de procédure. Pour les autres, je ne peux même pas vous répondre puisque cela dépend d’autres ministres pour cette partie du contentieux.

Je peux donner des chiffres, cela peut être intéressant en termes de comparaison d’une année à l’autre.

Les coûts pour :
- l'hiver 2005-2006 : 38 043 151 euros ;
- l'hiver 2006-2007 : 9 618 272 euros ;
- l'hiver 2007-2008 : 19 066 334 euros ;
- l'hiver 2008-2009 : 31 230 347 euros ;
- l'hiver 2009-2010 : 36 094 195 euros ;
- et donc, cette année, comme je vous l'ai dit : 41 275 335 euros.

C'est le record, tout en sachant que 2005-2006 était quand même pas mal non plus puisque c'est 38 043 151 euros. Si on prend les années avant, de 2000 à 2005, c'était très faible aussi, on était entre 9 et 15 millions.

Inutile d'ajouter, mais je suis prudent, que nous aurons des rendez-vous à l'ajustement parce qu'il y a des coûts supplémentaires, et il faut évidemment pouvoir les assurer, tout le monde comprendra - et au niveau des communes aussi d'ailleurs - qu'il faut prendre en compte ce type de coûts parce qu'ils sont évidemment indépendants de notre bonne volonté.

Pour les communes, c'est un peu différent puisqu'il y a toute une série de communes qui ont eu des coûts qui se sont arrêtés, en tout cas pour le salage. On a continué à déneiger partout mais comme il n'y avait plus de sel, les prestations qui étaient liées à ce salage de la route ont été différentes.

Vous devez mettre en parallèle à cela, la répartition des différents coûts : le coût des fondants, j'en ai parlé tout à l'heure, le coût du matériel, le coût des entreprises, le coût du personnel. Il est clair que plus on est dans une année élevée en termes de montants, plus on a recours à des entreprises privées, plus la part des entreprises privées dans le travail en pourcentage est élevé. En exemple, cette année-ci, les 25 748 621 euros dont je vous ai parlé représentent 63% du montant total des coûts, sur les 41 275 335 euros. 2% pour le matériel roulant, 20% au niveau du SPW et 15% au niveau des fondants.

Si je prends une autre année extrême, c'est l'hiver 2006-2007 : il n'y avait que 42% de parts au niveau des entreprises privées, 10% au niveau du matériel SPW, 32% pour le personnel SPW, et 16% pour les fondants.

C'est assez logique et la part qui ne change pas beaucoup est celle des fondants puisque celle-ci est relative et proportionnelle. A priori, elle ne change pas proportionnellement ou très peu, c'est juste le prix des marchés qui fait évoluer le pourcentage par rapport à l'ensemble des coûts et du budget total consacré à l'hiver.

M. Borsus (MR). – Merci, Monsieur le Ministre, pour cette réponse effectivement très détaillée et très complète. Je profite de la réplique à cette question pour m'associer une fois encore aux remerciements à destination du personnel du SPW ainsi qu'aux entreprises et indépendants qui ont contracté avec la région pour assumer un service qui fut un service de qualité au niveau régional, nonobstant les situations difficiles auxquelles nous avons été confrontés.

Je me permets de rompre une lance, même si je sais que c'est difficile, pour que vraiment les paiements puissent être réglés rapidement. On sait combien, pour un indépendant, pour une entreprise, une grosse facturation, honorée ou non honorée dans des délais raisonnables, peut représenter des difficultés. Et effectivement, même si cela ne relève plus de votre magistère, je me permets d'insister pour qu'en termes d'expression de conviction et de demande, les dossiers qui seraient au contentieux puissent être eux aussi gérés rapidement. Contentieux ne veut pas dire une facture contentieuse ! Contentieux, c'est une facture à propos de laquelle il y a une cession à un tiers, parce que la personne indépendante ou l'entreprise avait des besoins de trésorerie ou parce qu'elle n'a pas pu honorer l'ONSS et puis, il y a un contentieux subséquent d'ONSS.

Je sais que des efforts sont déployés à cet égard aussi, mais c'était épouvantable. Entrer des montants considérables pour un prestataire de services au contentieux le précipitait encore davantage dans une situation difficile par rapport à celle qu'il avait connue et qui l'avait conduit justement à se trouver géré par la cellule du contentieux. Mais, M. le Ministre Antoine nous a indiqué que des engagements avaient eu lieu, mais il le faut absolument. Il y va de la survie d'indépendants ou d'entreprises que les factures soient honorées très rapidement, de manière à pouvoir faire face au travail et tout simplement pour rémunérer le travail presté, mais aussi pour faire face aussi aux coûts qui ont été engendrés pour les prestataires de services.

Rencontre avec Rodolphe Pedro, adolescent des banlieues devenu milliardaireevenu

Afterwork thématique "De l'exclusion scolaire à la réussite professionnelle: la voie de la volonté" avec Rodolphe Pedro
mai 26 Du 26/05/2011 18:30 au 26/05/2011 - 20:00

MR - Avenue de la Toison d'Or 84-86 - 1060 Bruxelles

Description:

Réussir brillamment dans la finance lorsqu'on provient d'un quartier pauvre et sans diplôme, c'est possible ! Rodolphe Pedro en est le parfait exemple ! Après une adolescence difficile dans les banlieues françaises et une décennie d'échec scolaire, il fonde en 1997, la première société indépendante de conseil en patrimoine en France. Aujourd'hui, son entreprise dispose un milliard d'euros sous gestion et 105 collaborateurs. Parmi eux, 80% sont d'origine immigrée et 90% n'ont pas de diplôme.
MR
Un tel parcours nous montre qu'il n'y a pas de fatalisme dans l'échec qu'il soit scolaire ou professionnel. Son itinéraire et sa réussite doivent devenir demain moins exceptionnels. C'est tout l'enjeu de la méritocratie. C'est tout l'enjeu du développement d'une société libérale et émancipatrice permettant à chacun de réussir à force de volonté et détermination.

Charles Michel, Président du Mouvement Réformateur, a le plaisir de vous inviter à participer à l'afterwork thématique du Mouvement Réformateur « DE L'EXCLUSION SCOLAIRE A LA REUSSITE PROFESSIONNELLE : LA VOIE DE LA VOLONTE », le jeudi 26 mai de 18h30 à 20h au siège du Mouvement Réformateur (Avenue de la Toison d'Or 84-86 à 1060 Bruxelles).

Programme :

* Accueil par Marion Lemesre, Députée à la Région de Bruxelles-Capitale, Chef de Groupe MR à la Ville de Bruxelles ;

* Animation du débat : Alain Courtois, Sénateur.

Conférence-débat avec :

* Rodolphe Pedro, Fondateur et directeur de la Compagnie française de conseil et investissement(CFCI)

* Conclusions par Charles Michel, Président du Mouvement Réformateur


Les discussions se poursuivront autour d′un drink à l′issue de la conférence-débat.

vendredi 20 mai 2011

Dans Le Soir, Willy Borsus demande une réflexion sur le vieillissement et son impact

Article paru sur le site du SOIR

Eric DEFFET

Jeudi 19 mai 2011

A Namur, le MR veut une réflexion sur l’impact du vieillissement

Comme les autres régions du pays, la Wallonie n’échappera pas aux défis posés par le vieillissement de sa population. D’ici 2030 par exemple, le nombre de Wallons va augmenter de manière spectaculaire (453.000 habitants de plus selon le Bureau du Plan) et les aînés seront toujours plus nombreux en raison de l’amélioration des conditions de vie et de la qualité des soins de santé.

Sur les bancs de l’opposition, le MR appelle à la vigilance tant qu’il en est temps : à politiques égales, estiment les libéraux, la Région wallonne risque d’être confrontée à des difficultés démographiques et financières insurmontables. « Ne pas prendre conscience aujourd’hui de ce qui nous attend demain serait criminel, explique le chef de groupe Willy Borsus. Il faut oser la réflexion au-delà de tous les tabous. Elle vaut pour la Wallonie, comme pour les autres niveaux de pouvoir, fédéral ou communal. Il faut travailler de manière globale et transversale. »

Toutes les politiques


Face à des enjeux de société d’une telle importance, le MR se dit « humble », mais aussi « ambitieux » : il demande que débute au plus vite un vaste travail de réflexion et de prospective sur l’impact du vieillissement de la population wallonne sur le budget régional. La méthode : la création d’une commission spéciale du parlement qui consacrerait la totalité de ses travaux à rassembler l’ensemble des données utiles à court terme (2020-2030) et plus long terme (2050) et à proposer des pistes de réformes des politiques régionales.

« Au sein d’un parlement, on travaille systématiquement dans l’immédiat, décret après décret, pour rencontrer des situations connues, poursuit Willy Borsus. Mais quand on voit les défis démographiques qui nous attendent, il faut oser se projeter dans l’avenir. Les évaluations et les projections ne doivent pas uniquement se limiter aux matières liées à la santé ou au handicap. Nous devons étudier l’impact du vieillissement dans tous les domaines où nous travaillons, et dans ceux où nous serons appelés à travailler à l’avenir. »

Puisés auprès du Bureau du Plan et de l’Institut Itinera, les chiffres qui ont forgé la conviction du MR sur ce projet donnent le vertige. Le nombre de Wallons bénéficiaires de soins à domicile va passer de 38.619 personnes actuellement à 47.491 en 2020 et même 84.799 en 2050. Les maisons de repos et de soins abritent aujourd’hui 47.000 lits. On en comptera 63.287 en 2020.

« A ce stade, on sait que l’offre des pouvoirs publics sera insuffisante, il faut agir, constate le chef de file MR. Notre commission devra tracer des pistes. Mais pas seulement sur le nombre de lits, mais aussi sur la mise en conformité des structures existantes ou la formation du personnel. Avec quels moyens ? Nous devons nous préparer en termes budgétaires. »
Mais la commission parlementaire devra aussi réfléchir aux transports, à l’aménagement du territoire ou la rénovation des villes. Au-delà même d’une exigence minimale pour le MR : la création d’un « fonds de vieillissement wallon », sorte de bas de laine préventif.
Aide aux seniors : le volume d’emploi va doubler d’ici à 2050 La demande de travailleurs du secteur

Aide aux seniors : le volume d’emploi va doubler d’ici à 2050


La demande de travailleurs du secteur de l’aide aux personnes dépendantes va plus que doubler, d’ici à 2050, en Belgique. L’estimation est livrée dans un rapport publié mercredi par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le vieillissement de la population va entraîner une forte demande de services aux personnes dépendantes : soins médicaux de base, soins infirmiers, aides ménagères, assistance administrative…

L’OCDE prédit que la proportion d’infirmiers, d’infirmières et d’auxiliaires de vie, dans la population active belge, passerait de moins de 1 %, en 2008, à 2 %, en 2050.

La Belgique est, derrière la Suisse et la Norvège, l’Etat européen qui dépense le plus pour la prise en charge des personnes dépendantes en institution (maisons de repos et de soins, etc.)… L’OCDE incite les décideurs publics à « encourager la prise en charge à domicile et de proximité : cette solution est souhaitable pour l’usager et engendre des dépenses inférieures".

lundi 9 mai 2011

« Grève des Tec à Liège : la grève de trop », dénonce Willy Borsus

Une fois de plus, une grève déclenchée jeudi au sein des Tec-Liège a pris les usagers en otage. Une fois de plus, il s’agit d’une grève sauvage, un mouvement qui ne respecte en rien les formes légales prévues par ce droit. « C’est la grève de trop : je la dénonce avec la plus grande fermeté », déclare Willy Borsus.
Le président du Groupe MR au Parlement wallon considère que «le recours répété à l’action sauvage, pour des raisons éminemment contestables, constitue une grave atteinte aux libertés fondamentales, comme celle de pouvoir circuler, de pouvoir se rendre sur le lieu de son activité. Dans ce cas précis, j’observe le ras-le-bol des étudiants qui sont en pleine préparation de leurs examens ; j’observe également la lassitude des usagers confrontés, à longueur d’année, à des désagréments agaçants. C’est intolérable, cela suffit ».
Willy Borsus demande au ministre Henry, en charge des Tec, de prendre les mesures urgentes qui s’imposent pour rétablir la circulation des bus sur Liège et les communes concernées par ce mouvement sauvage.
Par ailleurs, face à la multiplication de ces actions sauvages, il est plus que nécessaire d’instaurer un service minimum : « je demande donc au Ministre Henry d’inscrire ce prescrit dans le Contrat de gestion des Tec, un service qui, rappelons-le, est largement subsidié par l’argent du contribuable wallon. »