dimanche 17 juin 2012

Redevance sur les certificats verts : critiqué par le MR, le ministre Nollet abandonnerait sa mesure



Début juin, Willy Borsus découvrait que le Gouvernement wallon – le ministre Nollet (Ecolo) en particulier- avait décidé de lever, en catimini, une redevance qui, à partir du 1er juillet, allait frapper les producteurs d’énergie verte. Emoi auprès des quelque 60 000 détenteurs de panneaux  voltaïques ! «Pourquoi faudrait-il imposer les ménages producteurs d’énergie verte alors qu’un mécanisme a été créé pour les encourager à entrer dans ce système ?», interrogeait le Président du Groupe MR.
De surcroît, les citoyens craignaient une augmentation progressive de cette mesure, un peu comme ce fut le cas pour l’éco-malus.
Questionné au Parlement, Jean-Marc Nollet tentait de minimiser  la portée de cette redevance : « Moins de 2 euros pour les ménages», affirmait le ministre Ecolo… Ce qui d’emblée amenait ce constat : les frais de perception destinés à récolter cette redevance allaient être plus élevés que son produit ! Dans la foulée, la Commission wallonne pour l’Energie (Cwape : le régulateur wallon des marchés de l’énergie qui serait chargé de percevoir la nouvelle redevance), émettaient beaucoup de réserves.
Dans le secteur, l’initiative du ministre Ecolo passait mal. Face aux critiques répétées de l’opposition MR, M. Nollet vient d’effectuer une spectaculaire marche arrière : « Bonne nouvelle mais qui reste à confirmer : sous notre pression le Gouvernement wallon aurait abandonné sa décision prise en mai dernier d'une taxe ou d'une redevance sur la production d'énergie renouvelable et en particulier sur les certificats verts. Très heureux d'avoir fait reculer le Gouvernement! » constate Willy Borsus.

vendredi 8 juin 2012

Retrait de la mesure visant à supprimer les arrêts proches des écoles et examen de la proposition «service minimum » : Willy Borsus veut une réponse claire et rapide du Parlement wallon



Au mépris de toute concertation et sans le moindre égard envers les usagers, une nouvelle grève est venue perturber la circulation des bus, ce matin, à Charleroi. « En pleine période d’examen : c’est inadmissible ! », estime Willy Borsus. « Et comme d’habitude, le ministre Philippe Henry se contente simplement de déplorer ce mouvement, une complainte inutile, invariablement reprise sans que cela ne modifie en rien le rituel insupportable des grèves sauvages», critique le Président du Groupe MR à la Région wallonne.
Face à cette situation, , face à une réduction progressive de l’offre de transport– «Que penser, en effet, de cette nouvelle disposition affligeante de supprimer les arrêts « scolaires » situés à moins d’un kilomètre d’une école au risque de mettre en danger des enfants obligés de cheminer le long de routes à forte circulation et de compliquer le quotidien des familles», bref, face à la dégradation constante de ce service public, Willy Borsus exige qu’un débat s’ouvre lors de la prochaine semaine parlementaire : « J’entends réclamer le retrait de cette mesure lamentable mais je demande également l’examen en urgence de la proposition d’instaurer un service minimum, une demande qui semble d’ailleurs partagée depuis peu par un parti de la coalition régionale. Annuellement, un budget de plus de 400 millions d’euros est attribué (421 millions l’an dernier) à la société des transports : vu la hauteur de cette contribution, les usagers sont en droit de revendiquer un service de qualité », conclut Willy Borsus.

Contact : Jean-François EGUEUR (0477 63 97 68)