Début juin, Willy Borsus
découvrait que le Gouvernement wallon – le ministre Nollet (Ecolo) en
particulier- avait décidé de lever, en catimini, une redevance qui, à partir du
1er juillet, allait frapper les producteurs d’énergie verte. Emoi
auprès des quelque 60 000 détenteurs de panneaux voltaïques ! «Pourquoi faudrait-il imposer les
ménages producteurs d’énergie verte alors qu’un mécanisme a été créé pour les
encourager à entrer dans ce système ?», interrogeait le Président du
Groupe MR.
De surcroît, les citoyens
craignaient une augmentation progressive de cette mesure, un peu comme ce fut
le cas pour l’éco-malus.
Questionné au Parlement,
Jean-Marc Nollet tentait de minimiser la
portée de cette redevance : « Moins de 2 euros pour les
ménages», affirmait le ministre Ecolo… Ce qui d’emblée amenait ce
constat : les frais de perception destinés à récolter cette redevance
allaient être plus élevés que son produit ! Dans la foulée, la Commission
wallonne pour l’Energie (Cwape : le régulateur wallon des marchés de
l’énergie qui serait chargé de percevoir la nouvelle redevance), émettaient
beaucoup de réserves.
Dans le secteur, l’initiative du
ministre Ecolo passait mal. Face aux critiques répétées de l’opposition MR, M.
Nollet vient d’effectuer une spectaculaire marche arrière : « Bonne
nouvelle mais qui reste à confirmer : sous notre pression le Gouvernement
wallon aurait abandonné sa décision prise en mai dernier d'une taxe ou d'une
redevance sur la production d'énergie renouvelable et en particulier sur les
certificats verts. Très heureux d'avoir fait reculer le Gouvernement! »
constate Willy Borsus.