samedi 10 septembre 2011

Willy Borsus réclame un audit sur la dette wallonne

Dans le discours qu'il a prononcé lors des Universités du MR, Willy Borsus a dénoncé la dérive de la dette wallonne qui s'élève, aujourd'hui, à 14 milliards d'euros. Comme le Gouvernement wallon refuse d'avaliser ces chiffres, le chef de groupe MR estime qu'il est nécessaire de procéder à un audit pour dresser l'état réel de la dette.
Par ailleurs, Willy Borsus a demandé que la majorité PS-Cdh-Ecolo sorte de son immobilisme et entame, au plus vite, une vaste réforme du paysage institutionnel wallon. "Jusqu'ici, le Gouvernement wallon s'est contenté de communication, d'études et de rapports coûteux. Il faut s'attaquer à la simplification administrative, à la dépolitisation de la fonction publique. N'y a-t-il plus de grèves sauvages aux TEC, l'accès au logement est-il plus facile? Peut-on plus facilement suivre aujourd'hui une demande de permis? Il y a un an, jour pour jour, M. Demotte, Ministre-Président, avait promis une grande réforme. Nous n'avons toujours rien vu venir", analyse Willy Borsus.

jeudi 8 septembre 2011

TEC: Willy Borsus dénonce la mauvaise gouvernance

Dans un article publié ce jeudi 8 septembre par les éditions de l'Avenir, Willy
Borsus estime que si la société "De Lijn" (le TEC flamand) appliquait les mêmes critères que le TEC pour désigner ses administrateurs, elle compterait 170 postes au lieu de... 11 actuellement!
Au-delà de ce constat, la réforme introduite dans la désignation des administrateurs au sein des TEC régionaux va permettre au PS de détenir la moitié des postes, donc d'accéder à la majorité de blocage. Pour le Président du Groupe MR, cette situation permet les répartitions politiques et les petits jeux... dénoncés par les alliés du PS au sein de la coalition Olivier.

L'article publié sur le site de L'Avenir en ligne

mardi 6 septembre 2011

Willy Borsus : « La Wallonie doit revenir à une situation financière plus saine : c’est urgent ! »

Invité du journal de Bel-RTL ce mardi 6 septembre, Willy Borsus a demandé que le Gouvernement wallon se penche au plus vite sur l’état de son endettement. Alors que de nouvelles compétences devraient être transférées du « fédéral » vers les Communautés et Régions (allocations familiales, emploi, sécurité routière, soins de santé,…) dans le cadre de la réforme de l’Etat, il est fondamental que les finances wallonnes puissent répondre à ces nouveaux défis : « La Région wallonne doit faire un exercice-vérité, améliorer son fonctionnement, réduire ses procédures, rationaliser ses structures, trop nombreuses, trop lourdes. Par ailleurs, il est nécessaire de revenir à une situation financière plus saine. L’endettement est préoccupant : quelque 14 milliards d’euros, c’est énorme !», constate le Président du Groupe MR.
Autre restructuration que Willy Borsus juge urgente de réaliser : le Forem. « Un euro sur 7 est accordé à cette institution, soit un budget d’un milliard d’euros. Et que constate-t-on : qu’il subsiste une cinquantaine de métiers en pénurie, où les entreprises ne trouvent pas la main d’œuvre qu’ils recherchent et que, dans le même temps, plus de 220 000 chômeurs sont recensés. Il faut améliorer la formation et faire en sorte qu’il y ait adéquation entre les formations et les demandes des employeurs».

L’interview sur le site de Bel-RTL

lundi 5 septembre 2011

Willy Borsus : « Cette Wallonie, quel fouillis ! »


Dans une interview accordée au SOIR de ce samedi 3 septembre, Willy Borsus estime que le Gouvernement wallon doit cesser de jeter l’argent par les fenêtres : « Moins d’études et de communication ». Le Président du Groupe MR à la Région poursuit : « Nous avons laissé le temps à la majorité, mais ces deux années ont été marquées par beaucoup de conflits internes. Il s’agit désormais de faire des propositions. Avec une exigence forte aussi : le gouvernement doit arrêter de jeter l’argent par les fenêtres. Je parle ici du nombre incalculable d’études en tous genres qui ont été commandées et des exercices de communication – 8 millions d’euros ! – qui consistent à dire que tout va bien. Un peu d’humilité !».
Par ailleurs, Willy Borsus juge que la Région reste une machine lourde de structures concurrentes et de procédures paralysantes qui ne la placent pas dans une situation idéale pour rencontrer les défis du futur.

L'interview parue sur le site du SOIR