lundi 20 juin 2011

Grèves sauvages : la Wallonie d’en bas en a marre !

Willy Borsus réclame l’adoption du service minimum


« C'est au nom de la Wallonie d'en bas, en colère aujourd'hui, et en colère il y a quelques jours encore face aux mouvements de grève sauvage injustifiés que je m’exprime » : c’est en ces termes que Willy Borsus s’est adressé à M. Philippe Henry, ministre en charge des TEC à la suite des perturbations graves intervenues ces dernières semaines au sein de plusieurs dépôts.
Le Président du Groupe MR au Parlement wallon a fustigé l’impact catastrophique de ces grèves à répétition : « Je pense tout particulièrement aux étudiants, aux travailleurs, aux personnes se rendant à l'hôpital mais aussi à Monsieur et Madame tout le monde, littéralement pris en otages. Pour un peu moins de vingt mécaniciens non satisfaits de leur sort, 160 000 personnes sont prises en otage ! Mais où va-t-on ? Il est temps de plaider pour une qualité mais aussi pour une continuité du service. Lorsqu'on accorde des subsides d'une telle importance –plus de 400 millions d’euros par an !-, cela donne le droit de demander des comptes. Il est temps de prendre ce dossier à bras-le-corps ! Le temps des palabres est révolu : je soumets un texte qui prévoit d’introduire la notion de service minimum dans tout futur contrat de gestion. J’entends qu’il soit examiné lors de la prochaine réunion du Parlement ».

Ce dimanche 19 juin, sur le plateau de l’émission « Mise au Point » (RTBf), Willy Borsus a constaté que « la gauche refusait toujours d’adopter ce service, réclamé par des usagers excédés ! »